LE MUR Luxembourg | Ville de Luxembourg

Introduction

Inspiré du « MUR Oberkampf » à Paris qui a déjà vu s’exprimer plus de 300 artistes urbains et prenant la suite des décorations de la tour d'aération de la place Guillaume II, « LE MUR Luxembourg » propose des œuvres graffiti et street art sur une surface de 30 m² tout en alternant les styles et les techniques.

Rue du Fort Neipperg

Après le lancement du projet d’art urbain LE MUR Luxembourg en mars 2022, en collaboration avec l’asbl I love Graffiti, pas moins de 13 maîtres de l’aérosol se sont réalisés au mur juxtaposé au pignon du bâtiment sis 23, rue du Fort Neipperg et entièrement dédié au graffiti.

Nouvel emplacement à la rue du St-Esprit

Avec l’installation du chantier d’extension du bâtiment Rocade, LE MUR a pu trouver un nouvel emplacement à la Ville Haute, à savoir au n°14 de la rue St-Esprit, sur la façade du Lëtzebuerg City Museum. Ce nouvel emplacement du concept « Modulable - Urbain – Réactif » donnera un tout nouveau potentiel au projet d’art urbain LE MUR Luxembourg et lui permettra de trouver sa place au cœur du centre-ville.

^{Projet initié par I Love Graffiti asbl, avec le soutien de la Ville.}

Artiste actuel

Spike

LE MUR Luxembourg poursuit son aventure artistique en invitant l’artiste luxembourgeois Spike à investir à partir du vendredi, 21 novembre la façade du Lëtzebuerg City Museum, au cœur de la vieille ville.

Depuis le milieu des années 1990, Spike explore et étend sans cesse son territoire artistique. Après des débuts marqués par le graffiti traditionnel et le wildstyle, il fait évoluer son approche au tournant des années 2000. Tout en conservant comme base de son art les lettres S-P-I-K-E, il en réduit progressivement la structure à un squelette essentiel, en les transformant en formes graphiques, souvent monochromes.

Cette recherche mène l’artiste, graphiste de formation, à quitter les murs classiques et visibles pour investir des surfaces atypiques : portes rouillés, fenêtres brisées, bâtiments abandonnés. Ces lieux chargés d’histoire deviennent ainsi le contexte vivant de son travail. Spike intègre désormais l’environnement dans la composition, jouant avec les textures, les vides et irrégularités du support.

Pour Spike, peindre ne relève plus seulement de l’acte artistique mais aussi de la découverte, de l’exploration et de la rencontre intime avec des lieux en voie de disparition. Ses formes acérées s’inscrivent alors dans l’histoire de ces espaces, parfois de façon éphémère comme c’est le cas de LE MUR, parfois durable, comme pour ses interventions sur une façade le long du chemin de la corniche ou sur celle du bâtiment sis 16, rue des Capucins. L’œuvre finale n’est alors qu’un instantané de cette expérience.