Inégalités & Injustices

Le thème de l’exposition « Inégalités et injustices » fait référence à la distribution inégale des richesses telle que perçue par les élèves de l’Athénée de Luxembourg, une distribution qui renforce les inégalités sociales existantes et alimente les sentiments d’injustice.

L'exposition a été réalisée grâce à la motivation des élèves de la 3CE (section Arts plastiques) et de ceux de4C-Développement dans le cadre du Projet Développement, soutenu par la Représentation de la Commission européenne au Luxembourg et le Réseau des écoles associées de l'UNESCO. Sous l’œil vigilant de leurs professeurs, Madame Valérie Sassel et Monsieur Christophe Wilwert, les élèves se sont inspirés des œuvres photographiques d’Eilo Elvinger. Tout en prenant en compte une perspective pédagogique, les élèves ont été invités à analyser les injustices et inégalités qu’ils perçoivent dans leur quotidien en considérant les 17 objectifs de développement durable de l’ONU : moyennant leur téléphone portable, les jeunes artistes en herbe ont ainsi capturé des moments de notre quotidien en lien avec des thématiques telles que la faim dans le monde, la guerre, la transition écologique ou l’éducation.

Michel Medinger

Michel Medinger s’est démarqué grâce à différentes séries photographiques et en particulier par ses natures mortes en noir et blanc. En tant que peintre et photographe autodidacte et collectionneur d’objets, il a exploré de nombreuses techniques de photographie, n’hésitant pas à inventer des mélanges chimiques et s’est intéressé, tout au long de sa carrière, à la photographie en noir et blanc, au cibachrome, ainsi qu’aux Polaroïds. Par l’alliance de ces méthodes avec sa passion profonde pour la peinture, discipline qu’il a maîtrisée en premier, Michel Medinger a créé un style singulier en mettant en scène des objets de sa collection sous forme de natures mortes, évoquant les cabinets de curiosité du 16e siècle.

Deux séries de photographies sont exposées au parc de Merl, l'une des « Pompes à essence » et l'autre montrant des objets de sport, témoignant de la passion pour le sport de Michel Medinger, qui a participé aux Jeux Olympiques de Tokyo en 1964 en athlétisme.

Les pompes à essence d'une époque révolue, capturées par l'objectif de Michel Medinger dans les années 1980-1990, font l'objet de cette série photographique. Grâce à un examen attentif et un regard précis, Michel Medinger a réussi à saisir harmonieusement ces contrastes, éveillant ainsi une certaine nostalgie chez le public.

La série « Sport » a été lancée dans les années 2010, ce qui en fait une création relativement récente. En photographiant des objets du milieu sportif, Michel Medinger a uni sa passion pour l’activité physique avec son engouement pour la photographie. À travers des jeux de lumière, l’artiste parvient à conférer une dimension sculpturale aux objets, révélant même les traces d’usure, et soulignant par la même occasion que ces objets sont eux-mêmes porteurs d'histoires uniques et captivantes.

Dans les deux expositions de photos, à l'Hospice civil de Hamm de même qu’au parc Merl, les commissaires ont mis en scène le monde mystérieux de Medinger : le choix des images s'est porté sur des photos qui montrent l'humour subtil avec lequel l'artiste traite des thèmes tels que l'éphémère, la vanité, la fragilité humaine ou l'érotisme du corps. Les photographies présentées proviennent et de la collection privée de l'artiste et de la collection du Centre national de l’audiovisuel. La décision d’exposer sa collection particulière à cet endroit a été prise parce que l'artiste vit actuellement à l'hospice de Hamm.

« The Women I met »

Dans le cadre de séances photos très intimistes, Sophie Margue, née au Luxembourg en 1990, met en scène des femmes qu'elle a rencontrées au cours dernières années. Parfois, il s'agit de rencontres brèves d'une journée, parfois d'amitiés de longue durée ou même de femmes de sa famille proche qui étaient toujours à ses côtés. Le lien avec les femmes est donc à chaque fois complètement différent. La photographe estime que ces portraits de femmes très personnels et intimes pourraient aussi toucher le spectateur. Le but est de les faire parler d'eux-mêmes, sans mots, sans regarder directement le spectateur et uniquement en recourant à de petits gestes très sublimes.

PRIVÉ-PUBLIC

L’exposition, composée de 16 photos, est le fruit du travail des élèves du Lycée Aline Mayrisch inscrits au cours optionnel en photographie (année 2022/2023) de Séverine Bauer.

L’exposition par d’une remise en question de nos habitations. À partir de cette réflexion de base, les élèves ont exploré les quartiers Hollerich et Merl en photographiant les détails architecturaux des habitations, notamment les fenêtres, les baies vitrées, les balcons, les garages et les portes. Ces ouvertures créant le lien entre les espaces intérieurs et l’extérieur, les élèves se sont interrogés sur les notions de privé et de public. Pour préserver cette dimension plus intime relevant du privé, les photographes ont ajouté des formes géométriques, faisant office d’écrans protecteurs, aux photos d’habitations. Des photos de trottoirs et de rues complètent la série en s’inscrivant dans cette esthétique de la géométrie créée par les formes.

RETHINKING IDENTITY

Le Festival du Mois Européen de la Photographie au Luxembourg est un festival international majeur dédié à la photographie et à la culture visuelle. Initié en 2006 par Café-Crème asbl en partenariat avec les principales institutions photographiques de Paris, Berlin et Vienne, le festival a pu offrir depuis une plateforme internationale diversifiée pour l’échange d’idées, l’expression artistique et l’engagement avec la photographie sous toutes ses formes.
Le festival rassemble des artistes et photographes émergents et confirmés dans le but de refléter sous le thème de « RETHINKING IDENTITY » la diversité de la photographie de notre temps. 

RETHINKING IDENTITY de Pol Trierweiler

Les pièces de cette série font partie d'un projet documentaire sur lequel Pol travaille depuis deux ans. Le sujet est inspiré d'un endroit du sud de la France dans lequel il se rend chaque année avec sa famille. Il a toujours considéré ce voyage comme acquis ; ce n'est que maintenant qu'il réfléchit au temps qui passe. A la façon dont il se souviendra de ces voyages une fois qu'ils s'arsêteront inévitablement. Pol a donc décidé de documenter cet endroit, auquel il se sent tellement connecté. La représentation de la diversité de la végétation était quelque chose de très 

Qui est Pol Trierweiler ?

Pol Trierweiler est un artiste luxembourgeois de 20 ans. Il a commencé à pratiquer la photographie dans le cadre d'un travail scolaire il y a environ quatre ans. Malgré le temps qu'il a fallu pour s'approprier ce média, la photographie est désormais essentielle à son expression en tant qu'artiste. 

Le travail de Pol consiste en un mélange de photographie analogique et numérique. Son approche de la photographie est presque entièrement basée sur l'intuition, les séances photo planifiées étant rares. Lorsque Pol prend des photos, il cherche avant tout à "créer des souvenirs", quelque chose auquel se raccrocher pour les années à venir. Ainsi, une grande partie de son travail se compose de projets documentaires et de photographie de rue.

 

Instagram de Pol

BOUCHEE A LA REINE de Manon Diederich

Cette série de collages interroge les structures de pouvoir patriarcales, en représentant – et dans une certaine mesure, en reproduisant – l’acte violent du muselage. En utilisant d’anciens portraits de femmes issues de différents milieux sociaux et historiques et en leur collant du ruban adhésif sur la bouche, les collages évoquent un sentiment de censure forcenée. Si les protagonistes peuvent encore respirer, elles ne peuvent ni parler, ni élever la voix, ni exprimer leurs pensées, leurs sentiments et leurs émotions. Elles sont « bouchées », mais comme des reines : bouchée à la reine.

Qui est Manon Diederich ?

Manon Diederich est née au Luxembourg en 1987. Anthropologue sociale et culturelle de formation, elle vit et travaille à Cologne, où elle a passé plusieurs années à étudier la question du genre et de la migration dans les pays du Sud. Cette expérience et son travail actuel en tant que formatrice transculturelle et anti-discrimination ont un impact sur sa pratique artistique. Dans son travail, elle utilise différents médias, tels que la photographie, la vidéo, le texte et les collages, et s’intéresse tout particulièrement aux questions liées aux approches féministes intersectionnelles et postcoloniales.

 

Instagram de Manon

HUMAN de Pit Reding

Dans notre société, on nous apprend à être durs, à ne jamais montrer nos faiblesses ou notre vulnérabilité. Nous sommes censés être forts, affronter le monde sans fléchir, contrôler nos émotions. Mais la vérité, c’est que nous sommes tous humains. Nous avons tous des moments de peur, de doute et d’incertitude. Nous sommes tous aux prises avec nos émotions et la complexité de notre vie intérieure.

En explorant la notion de vulnérabilité, Pit nous invite à nous confronter aux parties de nous-mêmes que l’on nous a appris à cacher. Les images qui en résultent sont une célébration de la vulnérabilité. En reconnaissant nos peurs et nos incertitudes, nous pouvons commencer à les dépasser et à devenir les personnes que nous voulons être. Nous pouvons commencer à considérer la vulnérabilité comme une source de force, et non de faiblesse, et apprendre à exploiter son pouvoir dans nos vies.

En fin de compte, cette série de photographies nous rappelle que nous sommes tous confrontés à la même réalité. Nous avons tous des moments de vulnérabilité, et c’est normal. C’est ce qui fait de nous des humains. Alors, accueillons notre vulnérabilité ainsi que la complexité et la beauté de nos vies émotionnelles.

Qui est Pit Reding ?

Pit Reding est un photographe queer entièrement autodidacte basé au Luxembourg. Graphiste de formation, il s’est rapidement découvert une véritable passion pour la photographie. La passion de Pit va bien au-delà de l’esthétique, son objectif étant d’utiliser son art comme un moyen d’explorer et de représenter des questions sociales importantes. Ainsi, Pit travaille fréquemment avec des thèmes et des individus appartenant à la communauté LGBTIA+. Étant lui-même membre de cette communauté, il célèbre la diversité et la complexité des identités queer et cherche à créer une société plus inclusive et plus tolérante.

À travers son art, il remet en question les modèles de beauté conventionnels et incite les spectateurs à reconsidérer leurs idées préconçues sur la forme humaine. Tout en continuant à repousser les limites, Pit reste déterminé à créer des œuvres qui célèbrent la beauté et la complexité de l’expérience humaine.

 

Instagram de Pit

Site internet de Pit

NUCLEAR PARADISE

Cette exposition photographique visualise le quotidien de la population de l’atoll de Hao. Les habitants vivent dans une région qui a beaucoup été touchée par les essais nucléaires français, un fait encore peu connu en Europe.

Atoll de Hao

Au début des années 1960, l’atoll de Hao a été radicalement transformé en une base militaire pour le programme des essais nucléaires français en Polynésie française. Entre 1966 et 1996, le Centre d’Expérimentation du Pacifique (CEP) a lancé 193 engins nucléaires sur les atolls de Moruroa et Fangataufa, situés à 400 kilomètres au sud de Hao.

Lors des essais nucléaires, les avions militaires (Vautours) ont recueilli des échantillons de gaz dans les nuages radioactifs à Moruroa et Fangataufa et ont atterri à Hao pour être décontaminés avec de l’eau de mer. Lorsque les activités nucléaires ont cessé en 1996, l’armée française a enterré des déchets radioactifs sur l’atoll et a versé des déchets militaires encombrants dans le lagon de Hao.

Malgré l’impact environnemental et sanitaire de cette période, beaucoup d’habitants de l’atoll de Hao gardent une relation nostalgique avec leur passé militaire et nucléaire. En effet, la présence militaire française a engendré une croissance socio-économique importante avec des opportunités lucratives pour les habitants, non seulement à cause d’un nouvel accès gratuit à l’électricité et à l’eau potable. Ce développement a mené la population vers une vie quotidienne vibrante avec par exemple des boîtes de nuits et le tout premier cinéma sur le territoire polynésien. Le passé militaire nucléaire n’a pas seulement marqué les paysages et les vestiges architecturaux de l’atoll, mais également l’esprit de la population, dont une partie habite dans des anciens immeubles militaires.

Après l’évacuation des militaires en 2000, le taux de chômage a augmenté de manière significative. Bon nombre des 1.200 habitants se sentent abandonnés et se rendent finalement compte du prix qu’ils ont dû payer en échange de cet « âge d’or » de la présence militaire nucléaire, notamment la grande dépendance et les terres contaminées.

En 2021, le photographe Laurent Sturm accompagna sa conjointe Lis Kayser à son voyage de recherche en Polynésie française. Lis Kayser écrit sa thèse doctorale en anthropologie dans le cadre du projet de recherche « Radioactive Ruins » de l‘Institut Danois des Études Internationales (DIIS). Elle étudie de manière empirique les effets socio-économiques et culturels des essais nucléaires en Polynésie française. Pendant leur séjour de plusieurs mois sur l’atoll de Hao, Laurent Sturm explora visuellement cet impact du passé nucléaire et militaire sur la vie quotidienne des habitants.

Au sujet de l’artiste

Né en 1985, Laurent Sturm est passionné de photographie depuis son adolescence. Son travail photographique a été présenté lors de plusieurs expositions collectives, entre autres à la Galerie Nei Liicht et au Centre de Documentation sur les Migrations Humaines avec le Fotoclub Diddeleng, ainsi qu’à la Kulturfabrik et aux Rotondes. L’exposition au Parc de Merl représente la première exposition individuelle de Laurent Sturm.

Fasciné de capturer la vie quotidienne des habitants de tout horizon, sa passion pour la photographie de rue et documentaire a été stimulée davantage pendant ses séjours aux quatre coins du monde.

Actuellement, il est inscrit à Spéos, École internationale de Photographie à Paris, au programme de photojournalisme en coopération avec le magazine Polka.

Mat den Hänn

« Mat den Hänn » est le résultat d’une collaboration artistique entre l’artiste-photographe Mike Zenari et les élèves du cours optionnel en photographie de la classe de deuxième du Lycée Aline Mayrisch Luxembourg (année scolaire 2021/22), accompagnés par leur enseignante en éducation artistique Séverine Bauer.

Dans le cadre de ce projet, représentant un parcours de 16 portraits de différents métiers présents dans les quartiers Merl, Belair et Hollerich, tels que le coiffeur, le dentiste, l’enseignant, le barman ou encore le pharmacien, Mike Zenari, originaire de Dudelange et lauréat du prix culturel de l’Espoir de la Ville de Dudelange en avril 2022, en collaboration avec les élèves amateurs en photographie s’est concentré sur une partie du corps humain en particulier : les mains. L’approche de cette série persiste donc dans la dissimulation du visage et de l’expression des personnes photographiées, et d’attirer toute l’attention du spectateur sur le geste des mains. À travers ces images, les spectateurs sont censés se rappeler de l’importance des mains et des possibilités qu'elles offrent pour travailler, communiquer, agir avec la plus grande force ou avec la plus grande subtilité possible.

L’exposition est organisée par la Ville de Luxembourg en collaboration avec le SCRIPT et le Lycée Aline Mayrisch Luxembourg.

ROMAIN URHAUSEN – EN SON TEMPS

ROMAIN URHAUSEN (1930-2021)

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE EN RESONANCE AVEC « ROMAIN URHAUSEN – EN SON TEMPS » ORGANISEE PAR LËT’Z ARLES DANS LE CADRE DE LA 5E PARTICIPATION LUXEMBOURGEOISE AUX RENCONTRES D’ARLES

À travers 16 photographies, l’exposition vise à souligner la diversité de l’œuvre photographique de Romain Urhausen en montrant une sélection des photographies expérimentales et abstraites, des portraits, ainsi que des photographies réalisées à Luxembourg-ville, lieu de création et de vie de Romain Urhausen pendant une grande partie de son parcours. Repéré dès le début des années 1950 par Edward Steichen, photographe et peintre d’origine luxembourgeoise considéré comme l’une des figures les plus influentes de l’histoire de la photographie, il a été présenté au Museum of Modern Art (MoMA) à New York au sein de l’exposition collective « Postwar European photography » en 1953. En outre, ses travaux ont été exposés entre autres à Cologne, Munich, Paris, Chicago, Boston et au Japon entre 1950 et 1960, ainsi qu’à l’occasion d’une exposition rétrospective que le Centre national de l’audiovisuel lui a dédiée en 2016.

L’exposition, réalisée avec le soutien du Centre national de l’audiovisuel et en collaboration avec Lët’z Arles, est à découvrir jusque fin septembre 2022 au parc de Merl.

URBAN DIALOG

Exposition photographique par Jessica Theis (Février 2022 – juin 2022)

Le projet « URBAN DIALOG » a été réalisé par l’artiste-photographe luxembourgeoise Jessica Theis en vue de son accrochage au parc de Merl. Comme son titre, dérivé du latin « urbanus » et du grec « diálogos » l’indique, l’exposition traite du dialogue entre le sujet photographié et son environnement. Grâce à une impression des photos sur support brillant et semi-transparent, les fragments architecturaux représentés entrent en conversation avec le contexte naturel et sauvage des alentours, impliquant également le visiteur ou le passant dont l’image se reflète sur les panneaux.

REFLEXIONS REFLECTIONS

Exposition photographique par Véronique Kolber (Septembre 2021 – janvier 2022)

Initié par l’artiste-photographe Véronique Kolber, ce projet photographique a été réalisé en collaboration avec les étudiants du Lycée Aline Mayrisch (cours optionnels en photographie) et leur enseignante en éducation artistique Séverine Bauer.

Véronique Kolber est photographe indépendante travaillant au Luxembourg. Son approche photographique est particulièrement intime et poétique et s’articule principalement autour des thèmes de la mémoire, de la réalité et de la fiction.

Inspirés par ce travail artistique, les jeunes ont été amenés à analyser leur quotidien à la recherche de la lumière réfléchissante qu’elle soit naturelle ou artificielle. Tel un journal de bord et moyennant leur portable, ils ont collectionné des clichés que l’on peut lire comme des traces, des empreintes de leur vie de tous les jours. La lumière qui réfléchit sur le mur, le trouble de la buée d’une vitre qui entrave la vue ou encore un portrait miroitant, tous ces phénomènes banals influencent la perception de notre quotidien. En créant une distance à leur vie intime, ces « réflexions » invitent au rêve, au fantastique ou au trouble.

Instincts. Same but different

Exposition photographique par Cristina Dias de Magalhães (avril – septembre 2021)

L’exposition conçue par l’artiste Cristina Dias de Magalhães se lit comme un journal intime dans lequel l’artiste décrypte visuellement et émotionnellement son environnement familial. Fascinée par le lien natif qui unit ses filles jumelles, elle retrouve à travers leur regard les moments liés à la petite enfance : la joie de vivre, l’exploration de l’environnement, la découverte de soi et la construction des relations aux autres.

En incluant l’univers animal que ses filles aiment observer et analyser, elle établit un dialogue entre les images où l’instinct prévaut et nous guide. En tant que mère, elle se projette dans la figure archétypale de l’animal, dotée de symbolisme et de caractéristiques humaines, qui accompagne ses filles au quotidien dans leur apprentissage. Ses diptyques dévoilent un lien silencieux créé par les moments partagés et ressentis vécus. Cette rencontre physique, imaginaire et pourtant authentique nous rappelle que nous sommes nés dans un monde complexe où les instincts sont la base de la survie.

Son projet, « Instincts. Same but different », est à découvrir jusqu’en septembre 2021 dans le cadre du 8e Mois européen de la Photographie au Luxembourg.

Transitions

Exposition photographique par Séverine Peiffer (décembre 2020 – avril 2021)

« Transitions » était une collaboration artistique entre l’artiste Séverine Peiffer et les élèves de l'option Photographie du Lycée Aline Mayrisch Luxembourg, accompagnés par leur professeure Séverine Bauer. Le projet imaginé par l'artiste propose aux élèves d'explorer leur identité et leurs émotions à travers la création photographique, soutenant la démarche autobiographique comme outil à la construction identitaire de l'adolescent.

L'exposition photographique représente un parcours de 10 portraits réalisés à la technique du collodion humide et imprimés sur très grand format (120x160cm), parle des émotions de ces jeunes adultes face au monde qui les entoure et atteste de leur présence au monde tout en proposant un dialogue entre eux et le public qui les observe.