Passant souviens-toi
Depuis 1884, l’orphelinat de l’État était installé dans les anciennes casernes du Rham, l’hospice central y était aménagé en 1892. L’établissement pénitentiaire était installé au Grund. En 1930, la population totale de l’Hospice du Rham s’élevait à 649 personnes, celle des détenus à 306. L’inhumation des condamnés et des cadavres trouvés sur la voie publique ou en provenance des hospices fut à la charge de la Ville. Fetschenhof était ainsi ouvert à toutes ces personnes, indépendamment de leur origine géographique et dont le destin ne leur avait réservé de sépulture propre. Entre 1900 et 1915, le cimetière du Fetschenhof accueillait entre 120 et 130 inhumations par an, dont 58 à 66 % étaient seul faites pour le compte du Centre du Rham. La nécropole accueillait au cours de cette même période 38% à 43 % du total des enterrements en ville. Sur cette centaine d’inhumations annuelles, la Ville fournissait près de la moitié des cercueils, l’autre moitié étant financée par les familles des défunts.
Le décret sur les sépultures de 1804 prescrit l’attribution d’une tombe individuelle abolissant ainsi les fosses communes. Les tombes mises à disposition furent creusées dans la terre et recouvertes de celles-ci. Les caveaux et monuments funéraires étaient réservés à la population plus aisée.

Ce monument garde le souvenir des personnes décédées à l’Hospice du Rham entre 1884 et 1981 et au Centre Pénitentiaire de Luxembourg-Grund (1869-1985).
Pour plus d’infos sur le cimetière Cents-Fetschenhaff, vous pouvez consulter l’édition 119/2018 du magazine « ons stad »