«Un scandale! Un concert qui se mue en émeute!» . Voilà ce que l’on pouvait lire à la une des journaux au lendemain de la première du
Sacre du printemps .d’Igor Stravinksy en 1913. Rien d’étonnant à cela: la partition innovante et la chorégraphie sulfureuse de ce ballet ont profondément choqué le public d’avant-guerre. La réponse du compositeur à ses détracteurs?
«Allez au diable!»
Espérons que le public de la Philharmonie aura une réaction un peu plus modérée lorsque nous explorerons en musique quelques fêtes propres au printemps: tout d’abord, un carnaval exubérant puis l’antique rituel païen évoqué par Stravinksy…