En séance non publique
1. Commissions consultatives : remplacement de membres.
2. Office social : affaires de personnel – avis.
3. Hospices civils : affaires de personnel – avis.
4. Fondation J. - P. Pescatore : affaires de personnel – avis.
5. Affaires de personnel – décision.
En séance publique
6. Questions posées par des conseillers communaux.
7. Circulation: modifications définitives du règlement de la circulation – règlements temporaires – confirmation de règlements temporaires – décision.
8. Conventions – approbation.
9. Devis de travaux – approbation :
- Projet définitif détaillé relatif aux travaux de réaménagement Vieille Ville Phase A2 : Nord.
- Projet définitif détaillé relatif à la reconstruction de l'ouvrage OA726 sis rue des Hauts Fourneaux à Luxembourg-Dommeldange.
- Projet définitif détaillé relatif aux travaux de réaménagement de la rue Mohrfels.
- Projet définitif détaillé relatif à la mise en conformité de la Brasserie Schuman et l’extension des locaux techniques au sous-sol sis 1, bd Robert Schuman à Luxembourg Limpertsberg.
- Projet définitif détaillé relatif à la construction d’une résidence comprenant 8 logements locatifs et un restaurant dans le PAP « Parc des Aubépines » au 11, rue Joséphine Jacqemart-Jaans à Luxembourg-Belair.
- Projet définitif détaillé relatif à la construction de 15 logements et de 2 commerces au 72-76, rue de Bonnevoie.
10. Urbanisme :
- Modification ponctuelle du PAG concernant des terrains situés à la « Place de l’Etoile » – avis sur les réclamations introduites auprès du Ministère des Affaires intérieures.
- Classement comme patrimoine culturel national de l’immeuble sis 26, avenue MarieThérèse – avis.
- Lotissements de terrains (art. 29 loi aménagement communal) – décision.
11. Organisation provisoire de l’enseignement musical du Conservatoire de la Ville de Luxembourg pour l’année 2025/2026 : présentation et vote.
12. Motion déposée par les groupes déi gréng, LSAP, déi lénk et Piraten pour rendre les séances du conseil communal plus accessibles et transparentes – vote.
13. Rapport environnemental 2023 et plan d’action environnemental – présentation.
14. Finances de la Ville – approbation. - état des restants 2024 - impôt foncier – fixation des taux applicables pour 2026 - impôt commercial communal – fixation du taux pour 2026
15. Octroi de subsides – décision.
16. Aides aux organisations non gouvernementales (ONG) pour des projets au Tiers-Monde – décision.
17. Affaires judiciaires : autorisations d’ester en justice – décision.
18. Fondation J. - P. Pescatore : création de poste – avis. 19. Créations/suppressions de postes – décision.
Retransmission en direct des séances
Consultez la vidéo de cette séance.
Rapport analytique
Le compte rendu analytique reprend les discussions tenues et les décisions prises par le conseil communal et constitue un outil d’information important pour les citoyens de la capitale qui leur permet de s’informer sur les projets et les mesures susceptibles d’avoir un impact sur leur vie quotidienne.
Le rapport analytique de cette séance sera disponible en temps utile.
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Questions posées par les conseilleurs communaux
Système d’autopartage Carloh
Question de Monsieur François Benoy
Bien que le plan de mobilité de la Ville prévoie un développement massif du carsharing, cette mesure est régulièrement remise en question par des représentants de la majorité DP/CSV – dernièrement encore, dans le cadre des discussions sur l’augmentation de capital de la société Carsharing Luxembourg S.A., dont la Ville est l’actionnaire majoritaire. Dans ce contexte, une fusion entre la société Carsharing Luxembourg S.A. et Flex, l’opérateur d’autopartage des CFL, a été souhaitée, notamment par les représentants du collège échevinal.
- Quelle est la situation financière actuelle de Carsharing Luxembourg S.A. ? Plus précisément : pour combien de temps les fonds propres disponibles permettront-ils encore à la société de fonctionner sous sa forme actuelle, sans augmentation de capital supplémentaire ?
- Quelles démarches concrètes ont été entreprises par la Ville au cours des derniers mois afin de renforcer et développer l’offre de Carloh (en termes d’infrastructure, de marketing, de partenariats, etc.) ?
- Comment les résultats d’exploitation de Carloh ont-ils évolué ces dernières années (utilisation, nombre d’abonnés, rentabilité, etc.) ?
- Des discussions ont-elles eu lieu avec CFL Mobility S.A. (Flex) en vue d’une éventuelle fusion ou coopération renforcée ? Si oui, à quel stade en sont ces échanges et quels en sont les points clés ? Si non, pour quelle raison ?
- Le collège échevinal partage-t-il l’analyse portée par le plan de mobilité de la Ville – et que je partage également – selon laquelle l’offre en matière de carsharing doit être considérablement renforcée à l’échelle de la capitale ? Si oui, quelles mesures le collège échevinal prendra-t-il pour y arriver ?
Réponse de Monsieur l’échevin Patrick Goldschmidt
Le covoiturage reste un élément important de la chaîne de mobilité. Nous sommes heureux de pouvoir disposer d’une telle offre dans la ville, comme le prévoit le plan de mobilité. Rien n’a changé à cet égard. Selon les informations fournies par la société Carsharing Luxembourg S.A., le déficit s’élèvera à environ 500.000 euros pour l’année 2025. Avec l’augmentation de capital réalisée, nous estimons pouvoir tenir jusqu’en 2028, si la situation reste inchangée.
En 2018, Carloh a enregistré une perte de 565.000 € et comptait en moyenne 580 abonnés, qui ont parcouru au total 6.657 trajets. Entre 2019 et 2024, le déficit a oscillé entre 411.000 et 565.000 euros par an. Le nombre d’abonnés a augmenté de manière constante, passant de 580 en 2018 à 1.018 en 2024, tandis que le nombre de trajets effectués est passé de 6.657 à 12.488 au cours de la même période. Cela n’a toutefois pas eu d’effet positif sur le résultat commercial.
En 2024 et 2025, nous avons fait la promotion de Carloh dans notre magazine City et sur les réseaux sociaux. La publicité a été renforcée pendant le festival de l’automobile. Toutefois, cette publicité n’a pas entraîné d’augmentation du nombre d’abonnés. Je ne dispose pas du dernier chiffre d’abonnés, mais il devrait être similaire à celui de l’année précédente (1.018 personnes). Dans deux tiers des stations, le taux d’utilisation est d’environ 18 %. Il convient de souligner que la Ville doit assumer ses responsabilités et ne peut se permettre de proposer l’offre Carloh uniquement dans les quartiers où le taux d’utilisation est le plus élevé. Cela explique également les coûts.
Des discussions sont en cours depuis six mois avec CFL Mobility, afin d’améliorer l’offre pour les clients, notamment en augmentant le nombre de stations. Il est envisageable que nous adoptions le modèle Flex ou que nous étendions le système Carloh. À l’heure actuelle, la voie que nous avons empruntée semble indiquer que tout pourrait fonctionner via Flex, mais il convient d’analyser si cela serait réalisable sur le plan juridique et sur tous les autres plans. Nous menons actuellement des discussions constructives. Il est important de maintenir une offre d’autopartage à Luxembourg-Ville. Les clients doivent pouvoir disposer d’une offre encore meilleure et mieux coordonnée.
Je tiens à rappeler que lors du lancement de Carloh en 2014, il avait été souligné à plusieurs reprises qu’il n’y avait de place que pour un seul prestataire à l’échelle nationale. Quelques années plus tard, Flex est venu s’ajouter, de sorte qu’il y avait désormais deux prestataires dans le pays, y compris à Luxembourg-Ville. Nous devons maintenant trouver la meilleure solution pour les utilisateurs.
Manque d’arbres et de verdure dans la Cité de la Sécurité sociale
Question de Monsieur François Benoy
Cette question concerne surtout la Cité de la sécurité sociale, mais s’inscrit dans le contexte plus général des mesures de protection du climat et d’adaptation au changement climatique dans le cadre des PAP réalisés sur le territoire de la capitale et de notre règlement sur les bâtisses. Contrairement aux visuels utilisés dans le cadre du PAP « Cité de la sécurité sociale », aucune verdure n’a été mise en œuvre du côté de la rue de Hollerich, où il existe un large trottoir d’environ 1.000 m2. Or, les espaces verts revêtent une importance particulière en ces temps de crise climatique.
- Pour quelles raisons aucun arbre n’a-t-il été planté ni aucune zone de verdure aménagée sur la grande surface occupée par la Cité de la Sécurité sociale, notamment du côté de la rue de Hollerich ? Ne conviendrait-il pas de remédier à cette lacune a posteriori ?
- La mise en œuvre du projet « Cité de la Sécurité sociale » n’étant pas encore entièrement achevée, quelles zones vertes sont concrètement prévues à cet endroit ?
- Comment le collège échevinal entend-il garantir que les espaces verts indiqués dans les visuels soient effectivement réalisés ?
- Le collège échevinal partage-t-il mon avis qu’il faut prévoir davantage d’espaces verts dans les PAP élaborés pour la Ville ? Quelles actions concrètes sont entreprises en ce sens ?
- Depuis plusieurs années, une révision du règlement sur les bâtisses nous est annoncée, notamment pour permettre aux citoyennes et aux citoyens de mettre plus facilement en œuvre des mesures de protection du climat et d’adaptation (comme les panneaux photovoltaïques, les pompes à chaleur, l’isolation ou encore le verdissement des bâtiments). Quand le collège échevinal prévoit-il enfin de présenter ce texte ?
Etant donné que le collège échevinal pourrait tenter de se cacher derrière l’idée d’un règlement national sur les bâtisses, je tiens à souligner que nous ne disposons pas d’une éternité pour régler ces questions. La loi relative au règlement national sur les bâtisses n’a même pas encore été déposée à la Chambre des députés et devra encore passer par une longue procédure.
Réponse de Madame le bourgmestre Lydie Polfer
Le PAP en question prévoit un vaste espace vert au centre de la Cité de la sécurité sociale et un autre espace vert dans la rue du Commerce, mais seulement deux arbres dans la rue de Hollerich, où les trottoirs sont en effet très larges. Cette situation peut s’expliquer par le fait que la présence d’infrastructures souterraines ne permet pas la plantation d’arbres supplémentaires. Cela n’empêche toutefois pas d’y installer des arbres dans de grands bacs, comme c’est le cas sur la place Guillaume II. Nous analyserons cette question, car nous souhaitons bien sûr que le plus grand nombre possible d’endroits soient ombragés par des arbres, qui rendent la vie dans l’espace public beaucoup plus agréable lorsqu’il fait chaud.
Nous avons donc commandé l’année dernière un concept de végétalisation au bureau d’études Zeyen+Bauman. Une première analyse nous sera présentée dans les prochains jours. Dans un premier temps, il s’agit d’identifier les endroits où une végétalisation supplémentaire est nécessaire et comment celle-ci pourrait être mise en œuvre. Il ne faut toutefois pas oublier qu’il doit également y avoir des endroits où de grandes foules peuvent se rassembler. Le 28 juin 2025, par exemple, la place Guillaume II était le seul endroit du centre-ville où les milliers de participants à la grande manifestation pouvaient se rassembler.
En ce qui concerne la Cité de la sécurité sociale, tous les éléments du PAP n’ont pas encore été mis en œuvre. Par exemple, un bâtiment en métal sera encore démonté et reconstruit à côté de la « Banannefabrik » à Bonnevoie. Le parking souterrain sera quant à lui conservé, la construction d’un nouveau parking souterrain plus grand ayant été abandonnée pour des raisons écologiques. C’est la raison pour laquelle l’entrée du parking se trouve dans la rue de Hollerich et non dans la rue du Commerce.
La Ville avait déjà effectué un travail préparatoire intensif pour la révision de son règlement sur les bâtisses quand la décision a été prise de rechercher une solution nationale. Nous collaborons activement avec le ministère des Affaires intérieures à cet égard. Certaines choses sont plus faciles à dire qu’à réaliser, car dans une ville il existe des situations qui ne sont pas comparables à celles des petites communes, par exemple en ce qui concerne les nombreux bâtiments classés (un tiers de tous les bâtiments). De même, le fort attrait de la ville nous apporte beaucoup, mais pose également de nombreux défis. Nous continuons à y travailler, en veillant à trouver des solutions permettant de préserver la qualité de vie dans notre ville et de favoriser les mesures écologiques. Il n’existe par exemple aucune restriction à la végétalisation des façades sur les terrains privés. Les nouvelles technologies apportent beaucoup d’avantages, mais elles comportent parfois des conséquences négatives pour les voisins, notamment sous la forme de nuisances sonores.
Monsieur François BENOY (déi gréng) : Je salue le fait que vous ayez promis des améliorations. Il reste toutefois le problème que de nombreuses personnes ne peuvent actuellement installer ni pompes à chaleur ni panneaux photovoltaïques. Il est à craindre que la nouvelle législation relative aux règlements sur les bâtisses n’entre en vigueur que dans quelques années. Nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps.
Madame le bourgmestre Lydie POLFER : Je peux vous garantir que les citoyens n’auront pas à attendre le plan national pour installer une pompe à chaleur. L’installation de pompes à chaleur se fait déjà quotidiennement.
Monsieur François BENOY (déi gréng) : Il existe toutefois un certain nombre de personnes qui ne sont pas en mesure de le faire.
Madame le bourgmestre Lydie POLFER : Alors cela est dû à d’autres problèmes. D’une manière générale, nous encourageons l’installation de pompes à chaleur. Cela est bien sûr particulièrement avantageux dans les bâtiments neufs, où les pompes à chaleur peuvent être prévues dès le départ. Dans les bâtiments plus anciens, la situation peut en effet s’avérer plus complexe, surtout si la distance par rapport aux bâtiments voisins est réduite. Notre Service Urbanisme et notre Police des bâtisses s’efforcent d’accorder, dans la mesure du possible, les autorisations nécessaires aux citoyens qui souhaitent mettre en œuvre une telle mesure.
Déménagement de l’école fondamentale du Kirchberg
Question urgente de Madame Christa Brömmel
Dans sa présentation de l’organisation scolaire 2025/2026, Monsieur l’échevin Galles a annoncé que les travaux d’élargissement de l’école fondamentale du Kirchberg seraient terminés pour la rentrée scolaire le 15 septembre. Les travaux ont déjà un an de retard. Les classes occupant à ce stade le conteneur installé de l’autre côté du bd Pierre Frieden déménageront définitivement vers le bâtiment élargi et rénové de la rue Anne Beffort. Ce bâtiment accueillera aussi les classes de l’éducation précoce, libérant ainsi le bâtiment Noppeney pour d’autres classes. Cependant, le personnel enseignant de l’école en question s’inquiète que les travaux ne puissent être achevés à temps. Dans ce cas, ils devraient préparer un déménagement qui n’aurait finalement pas encore lieu, et le problème pourrait se poser de ne pas disposer de suffisamment de salles au début de la nouvelle année scolaire.
- Quel est l’état d’avancement des travaux de l’école du Kirchberg ? Quelles sont les raisons du retard des travaux ?
- Quand l’école du Kirchberg sera-t-elle entièrement opérationnelle ? Peut-il garantir que tous les travaux soient terminés à temps pour permettre le déménagement des classes avant le début des vacances d’été ?
- Existe-t-il un plan B pouvant être mis en œuvre si la mise en service du bâtiment, même partielle, n’est pas possible ? En quoi ce plan B consiste-t-il exactement ? Le personnel en est-il au courant ?
- Quand le personnel de l’école sera-t-il informé de la situation pour préparer le déménagement des classes ?
Réponse de Monsieur l’échevin Paul Galles
Le comité d’école avait déjà contacté la Ville pour poser précisément ces questions. Nous avons également eu un échange avec les parents des élèves concernés.
Les travaux ont pris six mois de retard, et non un an. Comme c’est souvent le cas pour les grands chantiers impliquant de nombreux acteurs, le retard est dû au fait que les travaux n’ont pas avancé aussi rapidement que prévu, que certains matériaux n’ont pas été livrés à temps et qu’il y a eu des retards dans la procédure des appels d’offres. Malheureusement, une telle situation est plus la règle que l’exception.
Nous sommes heureux que l’extension du bâtiment puisse enfin être inaugurée. Elle apportera une réelle valeur ajoutée par rapport à la situation actuelle. Les classes seront installées dans des salles parfaitement adaptées. Les classes d’éducation précoce de la rue Noppeney pourront utiliser des locaux spécifiques, en cohabitation avec le foyer scolaire.
Nous sommes convaincus que l’extension pourra être mise en service le 15 septembre 2025 et nous exerçons la pression nécessaire pour que cela soit le cas. C’est pourquoi il n’y a pas de plan B. Le personnel enseignant a souligné à juste titre que plusieurs travaux sont encore en cours. Par exemple, les portes coupe-feu sont en cours d’installation et devront ensuite être homologuées par Luxcontrol. Nous avions déjà informé le comité d’école que les travaux ne seraient pas terminés pour le 15 juillet, mais que le déménagement pourrait avoir lieu pendant les deux semaines entre début septembre et la rentrée.
La forte chaleur en tant que risque mortel pour les sans-abris
Question de Madame Marie-Marthe Muller
Les températures élevées de ces derniers jours sont extrêmement préjudiciables pour tous, surtout pour ceux qui ne peuvent pas se protéger contre la chaleur. Pour les sans-abris, la forte chaleur n’est pas qu’une gêne temporaire, mais un risque mortel.
De nombreuses mesures sont prises pour protéger les sans-abris du froid, mais les dangers liés aux températures élevées sont tout aussi importants, voire plus importants. Durant l’été, les sans-abris sont 5 à 10 fois plus susceptibles de mourir de causes liées à la chaleur que la population générale. À Paris et à Montréal, on observe une augmentation des décès chez les sans-abris en raison des vagues de chaleur. Les insolations provoquent des températures corporelles élevées, supérieures à 40 degrés, ce qui peut causer des dommages cérébraux et entraîner la mort. Les maladies chroniques auxquelles sont confrontés de nombreux sans-abris s’aggravent dans ces conditions. La chaleur aggrave la également la colère, l’anxiété et les problèmes de sommeil. Les conséquences peuvent être dévastatrices pour une personne déjà en difficulté psychologique ou isolée socialement.
Je remercie la Ville d’avoir installé, il y a deux ans, un système de climatisation dans l’Abrigado et d’avoir mis en place, depuis le 2 juillet 2025, une fontaine d’eau potable à proximité de cette structure.
Cependant, quelques questions demeurent encore :
- La Ville envisage-t-elle, en collaboration avec ses partenaires du terrain, l’ouverture de refuges provisoires, climatisés 24 heures sur 24 pendant les vagues de chaleur ?
- Quelle est la prise en charge des personnes qui ne souhaitent pas se rendre dans structure ?
- Les agents municipaux qui circulent dans les rues sont-ils sensibilisés à cette thématique et peuvent-ils intervenir selon le modèle du « first responder » lorsqu’ils sont confrontés à une telle situation ?
- Est-il envisageable que les agents municipaux apportent leur soutien aux travailleurs de rue lors de la distribution d’eau ?
- La Ville envisage-t-elle de sensibiliser la population aux dangers auxquels sont exposés les sans-abris ?
Réponse de Madame l’échevin Corinne Cahen
Ces questions de Madame la conseillère Muller recoupent en grande partie celles qu’elle avait déjà posées dans une question écrite antérieure. Madame Muller est très engagée, non seulement ici au sein du conseil communal, mais également au sein d’une association encore assez récente. Ce n’est pas en répétant quelque chose que cela devient plus vrai. J’avais déjà signalé à Madame Muller lors de la dernière séance qu’il existe environ 50 fontaines d’eau potable, accessibles à tous, sur le territoire de la capitale, que nous avons augmenté le nombre de travailleurs de rue et que nous informons les sans-abris des nombreuses structures où ils peuvent trouver refuge : de l’Abrigado climatisé au Para-Chute, en passant par le Bistrot social et le Café Courage. Cependant, les sans-abris ne sont pas toujours disposés à se rendre dans ces structures. Rappelons donc également que la Ville applique le Plan canicule depuis 2003.
Les agents municipaux constituent un nouvel élément dans la question de Madame la conseillère Muller. Ceux-ci ont suivi une formation aux premiers secours. Ils peuvent donc réagir si une personne ne se sent pas bien et appeler de l’aide. Ils ne sont toutefois pas des « first responder », car ils ne peuvent assumer cette tâche pour diverses raisons. Ils ne peuvent notamment pas toujours avoir le matériel nécessaire sur eux. En outre, ils doivent également assumer d’autres tâches. Ils doivent par exemple assurer la sécurité des élèves lorsque ces derniers traversent la rue aux abords des écoles. Les agents municipaux peuvent également indiquer où se trouve la fontaine d’eau la plus proche. Nous relancerons une campagne d’information pour informer le public de l’emplacement des fontaines.
En ce qui concerne les structures de jour et de nuit, il est bien connu que tous les sans-abris n’acceptent pas l’aide proposée. Notre objectif est de mettre fin au sans-abrisme. Madame la conseillère Muller est toutefois consciente du fait que le problème est plus complexe dans la pratique. En effet, il ne suffit pas de proposer un logement à quelqu’un, il faut également que cette personne accepte l’offre. Cela nécessite parfois un travail de longue haleine, notamment dans le domaine des dépendances et des maladies psychiques (par exemple, la claustrophobie). Nous poursuivrons notre travail en collaboration avec tous les acteurs concernés.
L'article 13, alinéa 3 de la loi communale concerne le droit d'initiative qui appartient à chaque membre du conseil communal, agissant individuellement, de faire ajouter à l'ordre du jour arrêté par le collège échevinal une ou plusieurs propositions dont ce membre veut saisir le conseil communal.
Toute proposition de ce genre doit être présentée moyennant une demande écrite et motivée au bourgmestre, au moins trois jours avant la réunion du conseil communal.